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Prises de position / Parti-pris

Chez bewell, nous pensons que le télétravail « à domicile » est voué à redevenir l’exception, dans un futur plus ou moins proche. Il ne répond que trop partiellement aux attentes des salariés.

Et c’est plutôt une très bonne nouvelle, car nous disposons d’un arsenal puissant d’outils pour entrer avec succès dans de nouvelles formes du travail qui incluent plus d’hybride, plus d’Intelligence Artificielle générative, plus d’organisation asynchrone du travail, plus de mutabilité des espaces.

ET en même temps, plus de retour au « local », moins de déplacements devenus évitables, une renaissance de villes de taille moyenne pour un impact carbone mieux maitrisé de nos déplacements et de nos bâtiments quand ceux-ci représentent à eux seuls les 11% des gaz à effet de serre (Transports 4% et Tertiaire 7%).

Utopie ? Non, c’est déjà le réel. Et en adhérant au nouveau programme « Be well, Be balanced in a Hybrid World » vous allez contribuer à construire cela.

En 2024, plus on s’approche des quartiers centraux, plus le logement abordable devient exigüe. À mesure que le logement s’agrandit, c’est le temps passé dans les embouteillages qui s’accroit. Et la France n’est pas un bon élève en la matière ! A l’échelle mondiale, parmi les 100 villes les plus encombrées, on trouve neuf villes françaises.(1)
La conjecture de Zahavi (1979) a la vie dure ! 

Back to basic :

La première qualité du domicile, c’est « d’être bien chez soi ». La première attente du lieu de travail pour 82% des salarié(e)s, c’est de disposer de la possibilité d’échanger et de travailler avec d’autres (2). Ce sont deux fonctions essentielles, pour deux temps de la vie, mais ce sont deux fonctions différentes qui ne se juxtaposent pas.
Alors, nous prétendons que la séparation claire entre le lieu de travail et le domicile est à privilégier pour un mieux-être au travail. Et nous affirmons qu’il est possible de coupler cela avec une stratégie de réduction massive de l’artificialisation des sols.

Un coût largement inférieur au prix du laisser-faire

Certes, cela aura un coût. Un coût principalement supporté par l’entreprise. Mais il sera nettement moins élevé que celui du « quiet quiting », moins important que les conséquences individuelles et collectives de l’accroissement des situations de dépression au travail ou du retour à des m2 en trop dans les quartiers centraux d’affaires.

Le rôle des villes de périphérie et des villes de taille moyenne

En plus, c’est une question d’équilibre territorial. Depuis longtemps, la ville « où l’on réside » s’est peu intéressée à la ville « où l’on travaille ». Trop de Maires ou de Président d’Agglomération ont encore aujourd’hui une vision très floue des déplacements « domicile-travail » de leurs habitants. Normal, ils ne disposent que de trop peu de données objectives sur la réalité et le contenu des migrations pendulaires. Et encore moins sur la typologie des emplois occupés. Développer des services orientés vers les usages attendus devient un enjeu clé d’attractivité.

Les faits sont têtus :

Si l’Hausmanien parisien vaut si cher, ce n’est pas uniquement par les caractéristiques si particulières de son mode constructif. Il vaut ce prix parce qu’il est implanté à la croisée de réseaux de transports ultra modernes à haute fréquence et de services multiples à portée de piéton. Le même m2 au coeur de Saint-Etienne ou (s’il existait) au coeur de la Creuse, ne s’échange absolument pas au même prix. Pour la foncière qui en est propriétaire, la rentabilité attendue n’est pas comparable.
Ces réalités ne changeront qu’à la marge. Mais la valeur d’usage des espaces plus éloignés s’élèvera à mesure que les services rendus élèveront leur niveau de qualité. Et qu’ils seront en mesure de fournir un service adapté dans un monde hybride et contraint à l’économie de ses ressources. 

 

 

Ces questions nous les avons travaillé depuis 2016, avec une approche alternative : ni trop de pendulaire, ni trop de home-office. Le programme 2024 « be well, be balanced in a hybrid world » est susceptible d’accompagner votre management autour du « sens donné au travail ».

En 2024, l’espace de travail c’est du temps. C’est du temps d’usage, c’est du temps de vie

Nos arguments sont faits pour être débattus, c’est cela la controverse positive.
Dans la complexité de ce monde, aucune organisation de détient une vérité absolue, indiscutable.